Ca y est, nous y sommes : l'hôpital de jour nous

Ca y est, nous y sommes : l'hôpital de jour nous a ouvert ses portes bariolées par les dessins d'enfants. Depuis 1 mois, nous lorgnions de l'autre côté du couloir sur ces bienheureux qui arrivent le matin comme on pointe au bureau et repartent en début d'après-midi, repus et contents. Mais le "rêve" n'est pas exactement à l'image de la réalité et en bon sismographe, l'humeur est chagrine. Nous en sommes presque à regretter amèrement le temps des chupa chups du début. Et oui déjà un mois de cure intensive et c'est une grosse fatigue qui plombe littéralement ce petit bout de 2 ans seulement. En outre, les effets très primaires de la cortisone ont atteint leur paroxysme, la décroissance tant attendue commencera demain : Bettilou n'est plus qu'un géant estomac sur pattes amaigries (de façon inversement proportionnelle à la profondeur de ses joues) et inutiles. On aimerait dire "Pouce" et ralentir ce rythme endiablé, la laisser souffler un peu, prendre le temps d'une pause et faire des ronds dans l'eau. Mais en état de guerre, ce n'est pas possible, il faut vaincre l'ennemi par épuisement ou signer l'armistice. Nous l'avions presque oublié ce week-end à l'ombre des grands pins. Heureusement ce matin les clowns étaient là pour nous diffuser leur baume apaisant, leur douce folie à pourchasser les "couics" et stériliser l'atmosphère à coup de bulles de savon,